Visite du Parc National Khao Yai

Khao Lai
Khao Lai

Dates : 01 et 02 juillet 2011

Trajet : Pak Chong – Parc National Khao Yai – Nakhon Nayok – Ban Na – Pha Chi

Rédacteur : Anne

 

Nous quittons Pak Chong après avoir fait quelques courses en prévision d’une nuit en camping dans le Parc National, sans avoir la moindre idée des services sur place.

Nous nous engageons sur la route qui traverse Pak Chong direction Khao Lai. Il y a en principe 25 km pour l’entrée du parc. La route en question est vallonnée. Nous sommes bien loin des autoroutes françaises avec des rayons de giration corrects et des pentes qui permettent aux camions de rouler sans tousser. Mais ce n’est rien par rapport à ce qui nous attend.La route qui mène au parc est une route touristique.

Eh oui, nous longeons au moins pendant 20km des « resorts », des restaurants, des panneaux nous indiquant « la dream valley », des resorts Hacuna Matata !

Bref, on est presque dans le Roi Lion mais on se demande bien quand viendra le dépaysement tant attendu du Parc National que notre guide indique comme l’un de plus beaux de Thaïlande.Alors que nous sommes presque à l’entrée du parc nous nous attablons devant l’une des meilleures soupes de nouilles que nous avons mangée depuis notre arrivée en Asie. Ils ont un nombre d’épices exceptionnelles et chaque nouvelle recette est une véritable découverte. En revanche, on ne trouve pas d’eau chaude dans tous les restaurants et c’est une petite victoire chaque fois qu’Hadrien est en mesure d’obtenir un café chaud !

 

Les montagnes russes!!
Les montagnes russes!!

Nous reprenons la route et atteignons enfin l’entrée du parc. Nous réglons ce que nous devons et sommes très surpris que nous ayons à payer pour nos vélos qui restent un moyen génial de parcourir cet espace !

Enfin c’est ce qu’on croit avant de s’attaquer à la route. En effet, nous entamons notre chemin à travers une forêt tropicale luxuriante, loin de toutes formes de restaurants et autres pollutions visuelles mais nous ne comprenons pas pourquoi la route a été construite comme ça.

Je m’explique : nos collègues ingénieurs Thaï ont tout simplement considéré que la route devait être droite quel que soit son relief. Ce qui donne des pentes qui ressemblent à des murs qui font souffrir nos jambes et où nous devons tout simplement descendre car nous sommes incapables de monter de telles montées, justement ! Nous pensions que nous avions fait ce qu’il y avait de plus durs en Amérique du Sud et commençons à regretter nos routes andines.

L’effort est ici tout à fait différent car nous descendons dans un sens pour remonter d’un coup en face et notre corps est soumis à des changements brutaux. Bref, après « ils sont fous ces Chiliens ! » voici « ils sont fous ces Thaïlandais ! ».

Résultat nous avons parcourus 60km, 954 m de dénivelé alors que nous sommes censés être dans un pays plat avec une pente moyenne de 4% et une pente maximale de 16% parce que mon compteur n’a pas été en mesure d’enregistrer les données de cette montée fatale où nous avons transpiré comme des bœufs pour parcourir 50m, à pied !!

 

Après une mise en jambe, nous arrivons au Centre des Visiteurs, où la fille est aussi motivée que dans nos syndicats d’initiative et parle un anglais bien approximatif… Mais nous avons récupéré LA carte du parc qui nous indique ce qu’il y a à voir.

Nous partons alors pour admirer la Cascade de Heo Suwat. Sur notre route, nous croisons des bandes de singes, vraiment pas farouches en train de s’épouiller mutuellement. Il y en a de toutes les tailles et je passe un excellent moment à les voir mener leur petite vie, à se jeter d’un arbre à l’autre… Si l’homme descend du singe et bien moi, j’ai perdu cette agilité et cette souplesse !

Là où nous sommes toujours d’accord, c’est que nous aimons tous les deux les bananes et lors d’un de nos arrêts pour admirer un point de vue sans grand intérêt, nous gardons un œil sur notre main de bananes, histoire de ne pas se la faire chiper !Nous arrivons in extremis à la cascade. Le paysage est chouette mais nous n’en avons pas le souffle coupé.

Et il paraît que c’est la cascade la plus intéressante !! 

 

Nous reprenons notre route dans l’autre sens, direction un camping pour passer la nuit, car des espaces sont réservés à cet effet. Le Parc loue des tentes et des réchauds… No comment. Nous prenons une place sous un abri où se trouvent déjà 3 tentes. Nous rencontrons les locataires de lieux : un Thaï super bien organisé avec un hamac et une famille de Catalans de Barcelone en vacances en Thaïlande pour 3 semaines et se déplaçant en transport en commun

. Nous échangeons sur nos plans concernant notre pays hôte

.Notre diner est une soupe de nouilles (encore une) grâce à l’eau de notre thermos qui nous sauve. Nous sommes très en forme ce soir ! Peut-être parce que nous dormons dans la nature mais en sachant que les lieux sont sûrs et que nous n’avons pas besoin de tendre une oreille sur les bruits extérieurs.

Il fait frais et nous ressortons notre sac de couchage pour la première fois.Ce matin, nous repartons après un petite déj à base de banana cake, très légers  !

Nous rejoignons la route principale du parc et si la veille nous sommes beaucoup montés, aujourd’hui nous descendons beaucoup. Nos vélos filent comme des flèches et nous, nous prenons un plaisir fou dans les descentes, en savourant la sensation de glisse, dans les virages notamment ! 

 

Bon, nous ne croisons pas une faune délirante ! Loin de là ! pas d’éléphants, pas de cobras, malgré le fait qu’ils traversent régulièrement la route, selon les dires de la signalisation.

Les oiseaux sont présents et leurs chants ou cris, nous amusent beaucoup.Nous arrêtons près de la cascade Heo Naraok.

Nous croisons sur le chemin des papillons tous plus beaux les uns que les autres. La cascade fait un boucan d’enfer, est-ce que le spectacle sera à la hauteur ?

Les escaliers qui y mènent sont aussi raides que les routes du pays, mais nous ne regrettons pas d’être descendus. Une chute immense avec une puissance folle s’offre à nous. « Do not swiming », nous dit le panneau, l’idée est là, promis on ne se baignera pas !La force de l’eau nous permet d’être rafraîchis comme si nous étions sous un brumisateur.

Le temps de faire une photo et nous voici trempés, mais rien à dire, cette cascade-là, elle envoie !Au retour je sens quelque chose qui me pique et découvre une petite sangsue plantée dans ma jambe. Je l’enlève, puis l’observe se déplacer. Eh bien, ça avance extrêmement vite ces bestioles ! Quelle aventurière cette Anne !

Nous reprenons la route et atteignons peu de temps après la sortie du parc. Après une hésitation nous prenons la route de Nakhon Nayok. Nous nous arrêtons en route pour un déjeuner et goûtons l’un des trucs les plus gras que j’ai jamais mangé. Un pancake cuit dans l’huile avec un œuf cassé au-dessus et un genre de beurre qui fond pendant la cuisson.

Ensuite, le vendeur y ajoute du lait concentré sucré puis du sucre. Léger donc ! Après ça, pas d’excuses, il faut avancer pour éliminer.

 

Craquage glace
Craquage glace

Nous roulons sur une route à quatre voies, plutôt plate, roulons en moyenne à 18,5 km/h. Alors que nous atteignons les 80km, nous sommes assoiffés et nous arrêtons dans un restaurant pour boire un coca. Mais il y a aussi des glaces. Nous craquons pour une coupe chacun. Pas de paillettes, une vraie tuerie ! Il parait que les Thaïs adorent manger… ça tombe bien, nous aussi !

Après un tel plein d’énergie, nous voici à nouveau opérationnels pour 30km. La route devient carrément pénible. Les voitures se mettent à rouler n’importe comment, certaines sont garées sur Notre bande d’arrêt d’urgence et les scooters flémards d’utiliser les U-turn (aire pour prendre la voie dans l’autre sens) roulent à contre sens sur la route !

Bref, un joyeux binz, mais on garde le sourire. Nous achetons des plats pour le diner et nous mettons en quête d’un endroit pour dormir. Pas simple, surtout quand la pluie nous surprend. Nous débarquons dans une famille qui nous accueille à bras ouverts. Une fois l’averse passée nous nous remettons en route et tentons d’aller dormir dans une pagode.

Mais l’endroit qu’on indique est très proche de la route.Try again ! Nous trouvons ensuite une école toute mignonne où l’équipe nous accueille très gentiment et nous offre de dormir dans la classe des petites sections de maternelle. Le luxe : clim, douche, alphabet latin et thaï, nous voici comblés ! Nous avalons nos currys explosifs avant de profiter d’une soirée posée et musicale.

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Amaury (lundi, 18 juillet 2011 17:21)

    Salut les p'tits loups. Et la Tailhande maintenant. En voila du nouveau! C'est comme souvent avec vos photos: beaux et depaysants. Dieu que c'est étriqué souvent chez nous!

    Moi je pars faire le vélo annuel tous les ans dans...l'Aube (ok c'est moins exotique). Je penserai à vous dans vos pays si lointains!

    Bisous

    Amaury

  • #2

    Amaury (lundi, 18 juillet 2011 17:23)

    • Salut les p'tits loups. Et la Thaïlande maintenant. En voila du nouveau! C'est comme souvent avec vos photos: beau et dépaysant. Dieu que c'est étriqué souvent chez nous!

    Moi je pars faire mon vélo annuel dans...l'Aube (ok c'est moins exotique). Je penserai à vous dans vos pays si lointains!

    Bisous

    Amaury

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