«Une piste que l’on connait maintenant sur le bout des doigts !»

Date : 29 et 30/11/10

Rédacteur :Hadrien

Tuile !

Si à notre réveil, le comité d’accueil de l’école est là, la caméra elle n’est plus dans nos sacoches !Perte sur la route ou petite main qui a profité d’une occasion ? Nous préférons choisir la première solution et nous mettons rapidement en route après avoir confié nos bagages à la police locale (très sympa !).

 La décision de repartir en arrière n’a pas été facile :la piste est difficile et nous ne savons pas où chercher… bref Anne accepte de me suivre mais ce n’est pas la fête !

Nous nous fixons notre lieu de picnic de la veille comme objectif, les gens y étaient très gentils et ils pourront certainement nous aider.Heureusement, sans nos sacoches et sur une piste que nous connaissons, nous filons et les 27km sont avalés en 2h à peine.Mais de la caméra, pas de nouvelles… j’en ai gros sur la patate mais faire cet aller et retour me rassure : nous avons fait tout ce qui été possible pour la retrouver !

Deux leçons à retenir : ce qui est précieux doit être bien rangé (quitte à ce que nous ayons des difficultés à le sortir à chaque fois) et une de mes faiblesses est que je déteste perdre de l’argent ou un objet dans lequel j’ai investi de l’argent… on apprend tous les jours !
Après 54 km de pistes, nous sommes vraiment H.S. et le déjeuner est le bienvenu !

 

En récupérant nos affaires, nous discutons un peu avec la police qui est vraiment très sympathique, un policier essaie même nos vélos !Il faut avouer que nous sommes contents de retrouver quelqu’un qui parle bien français et avec qui nous pouvons échanger !La sieste est moyennement reposante mais nous sommes en forme, c’est trop cool !
Il est 15h quand nous commençons enfin à avancer !

 La route se passe sans encombre, nous arrivons très fatigués à Yourga où nous posons notre tente près de la pompe à eau.L’accueil est génial, les gens sont vraiment attentionnés : l’un nous prête son seau, l’autre nous propose d’aller nous acheter une carte SIM pour le téléphone, les enfants vont pomper de l’eau pour nous… c’est génial

!Mais il est difficile d’avoir un peu d’intimité et l’omniprésence des enfants autour de nous nous tape un peu sur le système, à un moment je m’énerve même… fatigue + manque de sucre=Hadrien facilement irritable ! ;)
Nous dormons du sommeil du juste jusqu’au réveil par les enfants autour de notre tente… cool, on n’avait plus de batterie sur le téléphone pour mettre un réveil !

 

Après quelques mésaventures, nous arrivons enfin au « marché du village » (comprendre un ensemble de cases en mauvais état qui entourent une rue en terre jonchée des emballages des quelques articles vendus dans les échoppes alentours). Il n’y a plus de café mais l’on accepte de nous faire chauffer de l’eau et nous dégustons un petit déjeuner de roi : la cour qui a assisté au coucher et au lever s’est retirée pour laisser place à une 20aine d’adultes qui nous observent alors que nous dégustons de délicieux beignets !
Revenus sur la route, je réalise que le porte-carte a disparu de ma poche, j’erructe, je hurle, 2 pertes en 24h ça commence à faire beaucoup ! Heureusement il n’y avait pas grand-chose dedans puisque la carte bleue avait été mise en lieu sûr.Mais c’est un Hadrien totalement blasé qui vient raconter à Anne ses déboires…A chacun ses problèmes : l’Harmattan vient nous apporter une nouvelle épreuve et Anne a un rhume des foins carabiné qui lui rend le pédalage difficile toute la journée, un masque de nuit (donné dans l’avion) mis sur la nez lui permet tout de même de limiter les effets mais c’est très dur pour elle tout de même !

Nous avançons bien au milieu de beaux paysages de brousse africaine : baobabs et acacias entourés d’herbes sèches, c’est splendide ! Nous arrivons à Moaga où nous demandons l’hospitalité aux pères.
Je profite d’avoir le clavier pour décrire ce que nous voyons de l’Afrique autour de nous durant le pédalage. En effet il est difficile de prendre des photos pour retranscrire l’ambiance sur la route.
Tout commence par un grand sourire, puis de grands gestes et finalement « arrêtez-vous ! On veut voir vos vélos là » Et ça y est c’est parti, ils sont rapidement une 10aine autour de nous à regarder nos vélos d’un air soit sceptique soit émerveillé, à discuter en dialecte sur le fonctionnement de notre « affaire là ».

Parfois l’un d’eux s’enhardit et nous pose une ou deux questions en français, nous les voyons alors opiner de la tête d’un air entendu.Où cette scène se passe-t-elle ? Sur une piste de latérite bien rouge, au pied d’un baobab et non loin d’une case entourée de champs de sorgho et de maïs. Les cases ici sont très jolies et ressemblent un peu à des châteaux forts : plusieurs huttes au toit de chaume sont reliées par un mur pour former un ensemble circulaire qui doit faire 15-20m de diamètre

!Sur la route, finies les motos et les voitures, les vélos sont rois et nous avons souvent 2/3 personnes qui nous accompagnent pour quelques mètres ou plus. Certains prennent même leurs vélos uniquement pour nous suivre !Peu de photos donc mais que de souvenirs !

 

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Commentaires: 1
  • #1

    camille (mercredi, 15 décembre 2010 11:49)

    Quelle aventure !!! C'est ce que je me dis à chaque fois que je vous lis. Bravo :-)

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